Sakura Rugby
Le blog pour mieux comprendre le rugby japonais.
mardi 4 novembre 2014
Japon-Maoris, 1er test (21-61) : les notes
Dans ce naufrage du Japon, de nombreux joueurs ont semblé hors de forme, empruntés sur le plan de la rudesse et dans l'engagement mental. Il est évident, selon moi, que la Top League en est le principale responsable. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la Top League reste un championnat peu exigeant sur le plan physique et mental. L'absence de répétition de matchs avec une grosse dimension physique forme des joueurs qui s'installent dans un confort de jeu très loin du standard international. Face aux Maoris, cela ne pardonne pas, chaque faute professionnelle, chaque période où l'engagement n'était pas suffisant, la sanction s'est appliquée, jusqu'à cette véritable correction (le Japon n'avait pas encaissé 60 points depuis 2011 face à la Nouvelle-Zélande).
1. Masataka Mikami (non noté) : Sorti prématurément à la 17ème minute suite à un choc reçu lors d'un plaquage, remplacé par Keita Inagaki 6 : Une des rares satisfactions chez les avants. Pour sa première apparition avec le Japon, il a s'est rapidement fondu dans le moule d'une mêlée surpuissante. Il n'a pas été trop sollicité dans le jeu ouvert.
2. Takeshi Kizu 6 : Très peu de déchets en touche, grand artisan de la domination en mêlée des Japonais, le joueur de Kobelco a tout de même manqué de volume de jeu. Remplacé par Hiroki Yuhara (non noté) à la la 70ème.
3. Kensuke Hatakeyama 6 : Malgré un gros travail en mêlée, très sollicité comme on pouvait s'y attendre, il a souvent été mis sur le reculoir, symptomatique du problème Top League. Remplacé par Shinnosuke Kakinaga (non noté) auteur d'une bonne entrée.
4. Luke Thompson 3 : Beaucoup d'énergie dépensé pour rien, constamment bousculé, loin d'être efficace en défense, il n'a clairement plus le niveau pour ce genre de rencontre, la Top League semble l'aseptiser, très inquiétant.
5. Shoji Ito 3 : Fantôme du match, il s'est contenté d'un travail réduit en touche, sans énergie dans les rucks, logiquement rapidement remplacé (53ème) par Shinya Makabe 4 plus efficace lors de sa rentrée avant de retomber dans le strict nécessaire, loin des attentes
6. Hendrik Tui 4 : Clairement en manque de rythme en début de rencontre, il a abattu un travail de titan autant sur le plan offensif que défensif mais grande efficacité. Inquiétant face à des adversaires relativement modestes.
7. Michael Leitch 4 : A l'image de la troisième ligne, il a semblé hors de forme, dépassé, dominé, malgré beaucoup d'envie.
8. Hayden Hopgood 5 : Il est parvenu à surnager au dessus de la médiocrité d'ensemble, utile dans les phases de groupés pénétrant, propre dans l'usage du ballon, il a été quelque peu efficace en pénétration mais ce n'est rien face à son remplaçant Amanaki Lelei Mafi 7, incontestable meilleur avant japonais sur la pelouse, dès son entrée, il a dynamité la défense maori déjà bien émoussé. Malgré son physique de trois quart, il a été le seul avant capable d'avancer sur tous ses ballons.
9. Atsushi Hiwasa 6 : Le joueur de Suntory a démontré toute sa dextérité derrière un pack mis à mal. Rapide, précis, commettant peu d'erreur, une confirmation.
10. Yuu Tamura 4 : Il s'est empêtré dans un niveau technique indigne d'un match international, une exécution propre mais bien trop lente. Son utilisation du ballon a frôlé l'incompétence, en mettant souvent ses trois quarts en difficulté. Auteur d'une grossière erreur fatale quand le Japon sortait la tête de l'eau. Remplacé en toute logique a la mi-temps par Kosei Ono 7 : L'énorme surprise de la journée, rapidement mis en confiance par son compère de Suntory, il a joué sa dernière carte en sélection avec brio. Aidé par les modifications tactiques en début de seconde période, il a transfiguré le jeu de trois quarts avec une vitesse d'exécution et une précision remarquable. Il n'a pas hésité à prendre des intervalles dès que l'espace se présenter. En défense, à défaut d'être un rempart, il a mis toute son énergie.
11. Akihito Yamada 3 : Constamment mis en défaut par un placement défensif plus que douteux, directement responsable de plusieurs essais. Improductif en défense. Prestation globale très inquiétante. Remplacé par Keisuke Uchida 5 : pas vraiment inspiré sur un poste qu'il connaît peu, mais déjà plus tranchant que son prédécesseur. Il peut apporter une variété technique au poste d'ailier que d'autres japonais n'ont pas.
12. Male Sa'u 4 : À l'image de beaucoup de joueurs, hors de forme, il est comme rouillé par plusieurs semaines de repos. Il s'est montré plus inspiré en seconde période en passant au poste de deuxième centre.
13. Harumichi Tatekawa 6 : Nettement en dessous de ses possibilités, positionné en deuxième centre pour la première fois de sa carrière il n'a pas vraiment pesé sur le jeu comme cela pouvait être le cas en 10 ou en 12. A de rares moments, il a démontré l'étendu de son talent ballon en main. Replacé en premier centre à la reprise, il s'est montré très complémentaire avec Kosei Ono. Suite à un violent choc il a été remplacé pas Karne Hesketh 7 véritable dynamite de la fin de match ! Survolté par sa première apparition avec les Brave Blossoms, il a cassé plus de plaquage à lui tout seul que le reste de l'équipe avant son entrée en jeu. Si il confirme, il peut devenir une arme de choix pour Eddie Jones.
14. Kotaro Matsushima 6 : Il ne cesse de confirmer les espoirs placés en lui. Seul véritable titulaire à sortir du lot, son énergie, sa vista et ses appuis phénoménaux lui ont permis de créer la brèche à de multiples reprises. Correct en défense jusqu'à la leçon infligée par son homologue en milieu de seconde période.
15. Hayumu Goromaru 4 : Bien loin lui aussi de son meilleur niveau. Il a paru emprunter physiquement, incapable de perforer la défense maori, auteur de plusieurs erreurs grotesques autant sur le plan offensif que défensif.
vendredi 20 décembre 2013
Japon, la problématique du poste de premier centre.
Si le poste de titulaire en deuxième centre semble promis à Male Sau pour la prochaine Coupe du monde, la situation du poste de premier centre est beaucoup plus problématique pour les Brave Blossoms. Actuellement occupé par Craig Wing (33 ans), il y a fort à parier que ce dernier ne sera pas titulaire avec deux ans de plus en 2015. Mais plus qu'un problème d'age, le Japon est confronté à un vrai problème de jeu à ce poste.
Craig Wing pourrait très bien faire l'affaire à presque 35 ans, mais Craig Wing n'est pas un centre de "type" international. Depuis quelques années, les plus grosses écuries se sont dotés de premier centre surpuissant, le meilleur exemple étant le très massif joueur du Racing Métro Jamie Roberts, incontestable meilleur centre du monde depuis 2011. En se dotant d'une arme d'un tel calibre (1,93m, 110kg) et toujours jeune (27 ans), le pays de Galles est dans la lignée de plusieurs nations majeures. Ma'a Nonu et Jean de Villiers servent de modèles, plus récemment sont apparus Matt Scott (Ecosse), Scott Williams (pays de Galles), Billy Twelvetrees (Angleterre), Hemani Paea (Tonga), Nemani Nadolo (Fidji), bref de véritables bulldozers de défense.
L'important n'est pas tellement d'avoir un premier centre bulldozer même si ça peut constituer un avantage stratégique, mais plutôt d'avoir un ou deux bulldozers à sa disposition. Le pays de Galles conforté par son parcours à la Coupe du monde 2011 a opté pour le tout option avec George North et Alex Cuthbert. L'Australie se contente de Nick Cummins, Joe Tomane et Israel Folau en back three. L'Italie se contente Giovanbattista Venditti, l'Irlande de Tommy Bowe. L'Argentine n'en possède pas avec les résultats que l'ont sait... La France semble avoir raté un train, encore, mais elle possède Mathieu Bastareaud. Le Japon est confronté, il faut l'admettre, à une pénurie de gabaries sur toute la ligne de trois quarts. Le problème n'a rien de physiologique, il suffit de voir les masses alignés au baseball et au judo pour en être convaincu. Dans un pays de 120 millions d'habitant, c'est même l'évidence. Le rugby japonais peine clairement à attirer les gros, mais c'est un autre débat. Le Japon n'a pas trouvé de successeur à Ryan Nicholas et Yukio Motoki.
Au milieu de ce beau monde, Craig Wing fait malheureusement office de poids léger. Eddy Jones est probablement conscient du problème auquel il est confronté, il ouvrira bientôt un véritable chantier. Le problème c'est que Craig Wing fait parti des Japonais les plus massifs. Yuu Tamura (NEC Green Rockets) ne pèse guère mieux. Le tout n'est pas de trouver un joueur lourd, il faut encore que ce dernier soit un joueur de qualité. Le profil n'est pas celui d'Alisi Tupuailei, le joueur en question doit permettre au Japon passer un cap. Si on égrène le classement de Top League voici les joueurs qui se présentent : Yasuki Hayashi (85 kg) et Keisuke Masuda (80 kg) sont titulaires au Wild Knights et Brave Lupus, Ryan Nicholas l'est toujours à Suntory, Male Sau joue en premier centre au Yamaha Jubilo, Ryohei Mitomo (Canon Eagles, 90 kg) n'a pas le profil, Craig Wing et Yuu Tamura sont titulaires aux Kobelco Steelers et aux NEC Green Rockets, Daiji Hachiyaku (Toyota Verblitz, 85 kg) est bien trop tendre. Et nous voilà déjà en play-down. Seilala Mapusua (Kubota Spears) n'est pas sélectionnable. Shotaro Onishi (Toyota Shokki Shuttles) est un peu passé d'âge (34 ans)... Gene Fairbanks (Kintetsu Lines, 84 kg) n'est pas éligible de toute manière, tout comme Riki Flutey (Ricoh Black Rams) et Eliota Fuimaono-Sapolu (Red Sparks). Daigo Yamashita (Shining Arcs, 33 ans) ne risque pas de constituer une solution. Noriaki Nakaduru (Kyuden Voltex, 90 kg) semble bien léger pour le profil.
Mais, oh miracle, il semble bien que les Red Hurricanes, derniers du classement, titularisent pour la première fois ce samedi au poste de premier centre un joueur proche du profil recherché ! Paea Mifiposeti (25 ans, 1,78m, 105 kg) habituellement titulaire en 13, profite de la blessure du bien frêle Yosuke Eto pour effectuer son deuxième match de l'année au poste de premier centre. Bien que son nom ne l'indique pas Paea Mifi Poseti est un centre japonais, il a d'ailleurs déjà été repéré par la fédération, puisqu'en 2010, il avait participé à une tournée plutôt réussie de Japan Select en Ecosse et en Espagne. La même année, il était sélectionné dans un squad étendu de 64 joueurs pour les Brave Blossoms.
Forcé de constater que c'est bien la seule chose à se mettre sous la dent en Top League. Parmi les équipes présentent en Top Challenge, on y trouve quelques pistes intéressantes, c'est ainsi qu'on redécouvre Siupeli Lokotui (1,86m, 109 kg, 30 ans, international à 7), une éventuelle solution à tester. Dans la même équipe des Dynaboars, on découvre une autre perle rare Tevita Lepolo (1,85m, 107kg, 25 ans), ce dernier est également connu pour avoir participé à une tournée victorieuse de Japan Select en 2011 en Nouvelle-Zélande. Les blessures ont semble t-il ralenti son ascension.
Une autre piste à creuser est le vivier considérable que représente l'équipe nationale à 7, Lomano Lemeki (Honda Heat, 24 ans, 1,79m, 95 kg) a plus un profil d'ailier mais pourrait être testé à l'occasion du Tournoi des 5 Nations Asiatiques. Il est de même pour un ancien international à 7 et moins de 20, Aisea Havea (Havelock Sri Lanka, 24 ans, 1,76m, 100 kg). Sione Teaupa (Shokki Shuttles, 26 ans, 1,86m, 103 kg), également ailier en jeu à 15 semble constituer une option non-négligeable. Les Japonais ne doivent pas avoir peur de sélectionner des iliens, ces derniers font parti intégrante de la culture japonaise. Au même titre que la France avec l'Afrique, le Japon a une relation particulière avec le Pacifique. Le Japon doit l'assumer.
Mais au delà de toutes ses solutions incertaines, il y en a une qui pourrait s'imposer d'elle-même. Replacer Harumichi Tatekawa (1,91m, 95 kg) en premier centre. Mais ce serait faire le sacrifice d'un ouvreur de grand talent, à moins qu'un autre prodige prenne cette place, un certain Ryohei Yamanaka, ceci est une autre histoire...
Craig Wing pourrait très bien faire l'affaire à presque 35 ans, mais Craig Wing n'est pas un centre de "type" international. Depuis quelques années, les plus grosses écuries se sont dotés de premier centre surpuissant, le meilleur exemple étant le très massif joueur du Racing Métro Jamie Roberts, incontestable meilleur centre du monde depuis 2011. En se dotant d'une arme d'un tel calibre (1,93m, 110kg) et toujours jeune (27 ans), le pays de Galles est dans la lignée de plusieurs nations majeures. Ma'a Nonu et Jean de Villiers servent de modèles, plus récemment sont apparus Matt Scott (Ecosse), Scott Williams (pays de Galles), Billy Twelvetrees (Angleterre), Hemani Paea (Tonga), Nemani Nadolo (Fidji), bref de véritables bulldozers de défense.
L'important n'est pas tellement d'avoir un premier centre bulldozer même si ça peut constituer un avantage stratégique, mais plutôt d'avoir un ou deux bulldozers à sa disposition. Le pays de Galles conforté par son parcours à la Coupe du monde 2011 a opté pour le tout option avec George North et Alex Cuthbert. L'Australie se contente de Nick Cummins, Joe Tomane et Israel Folau en back three. L'Italie se contente Giovanbattista Venditti, l'Irlande de Tommy Bowe. L'Argentine n'en possède pas avec les résultats que l'ont sait... La France semble avoir raté un train, encore, mais elle possède Mathieu Bastareaud. Le Japon est confronté, il faut l'admettre, à une pénurie de gabaries sur toute la ligne de trois quarts. Le problème n'a rien de physiologique, il suffit de voir les masses alignés au baseball et au judo pour en être convaincu. Dans un pays de 120 millions d'habitant, c'est même l'évidence. Le rugby japonais peine clairement à attirer les gros, mais c'est un autre débat. Le Japon n'a pas trouvé de successeur à Ryan Nicholas et Yukio Motoki.
Au milieu de ce beau monde, Craig Wing fait malheureusement office de poids léger. Eddy Jones est probablement conscient du problème auquel il est confronté, il ouvrira bientôt un véritable chantier. Le problème c'est que Craig Wing fait parti des Japonais les plus massifs. Yuu Tamura (NEC Green Rockets) ne pèse guère mieux. Le tout n'est pas de trouver un joueur lourd, il faut encore que ce dernier soit un joueur de qualité. Le profil n'est pas celui d'Alisi Tupuailei, le joueur en question doit permettre au Japon passer un cap. Si on égrène le classement de Top League voici les joueurs qui se présentent : Yasuki Hayashi (85 kg) et Keisuke Masuda (80 kg) sont titulaires au Wild Knights et Brave Lupus, Ryan Nicholas l'est toujours à Suntory, Male Sau joue en premier centre au Yamaha Jubilo, Ryohei Mitomo (Canon Eagles, 90 kg) n'a pas le profil, Craig Wing et Yuu Tamura sont titulaires aux Kobelco Steelers et aux NEC Green Rockets, Daiji Hachiyaku (Toyota Verblitz, 85 kg) est bien trop tendre. Et nous voilà déjà en play-down. Seilala Mapusua (Kubota Spears) n'est pas sélectionnable. Shotaro Onishi (Toyota Shokki Shuttles) est un peu passé d'âge (34 ans)... Gene Fairbanks (Kintetsu Lines, 84 kg) n'est pas éligible de toute manière, tout comme Riki Flutey (Ricoh Black Rams) et Eliota Fuimaono-Sapolu (Red Sparks). Daigo Yamashita (Shining Arcs, 33 ans) ne risque pas de constituer une solution. Noriaki Nakaduru (Kyuden Voltex, 90 kg) semble bien léger pour le profil.
Mais, oh miracle, il semble bien que les Red Hurricanes, derniers du classement, titularisent pour la première fois ce samedi au poste de premier centre un joueur proche du profil recherché ! Paea Mifiposeti (25 ans, 1,78m, 105 kg) habituellement titulaire en 13, profite de la blessure du bien frêle Yosuke Eto pour effectuer son deuxième match de l'année au poste de premier centre. Bien que son nom ne l'indique pas Paea Mifi Poseti est un centre japonais, il a d'ailleurs déjà été repéré par la fédération, puisqu'en 2010, il avait participé à une tournée plutôt réussie de Japan Select en Ecosse et en Espagne. La même année, il était sélectionné dans un squad étendu de 64 joueurs pour les Brave Blossoms.
Forcé de constater que c'est bien la seule chose à se mettre sous la dent en Top League. Parmi les équipes présentent en Top Challenge, on y trouve quelques pistes intéressantes, c'est ainsi qu'on redécouvre Siupeli Lokotui (1,86m, 109 kg, 30 ans, international à 7), une éventuelle solution à tester. Dans la même équipe des Dynaboars, on découvre une autre perle rare Tevita Lepolo (1,85m, 107kg, 25 ans), ce dernier est également connu pour avoir participé à une tournée victorieuse de Japan Select en 2011 en Nouvelle-Zélande. Les blessures ont semble t-il ralenti son ascension.
Une autre piste à creuser est le vivier considérable que représente l'équipe nationale à 7, Lomano Lemeki (Honda Heat, 24 ans, 1,79m, 95 kg) a plus un profil d'ailier mais pourrait être testé à l'occasion du Tournoi des 5 Nations Asiatiques. Il est de même pour un ancien international à 7 et moins de 20, Aisea Havea (Havelock Sri Lanka, 24 ans, 1,76m, 100 kg). Sione Teaupa (Shokki Shuttles, 26 ans, 1,86m, 103 kg), également ailier en jeu à 15 semble constituer une option non-négligeable. Les Japonais ne doivent pas avoir peur de sélectionner des iliens, ces derniers font parti intégrante de la culture japonaise. Au même titre que la France avec l'Afrique, le Japon a une relation particulière avec le Pacifique. Le Japon doit l'assumer.
Mais au delà de toutes ses solutions incertaines, il y en a une qui pourrait s'imposer d'elle-même. Replacer Harumichi Tatekawa (1,91m, 95 kg) en premier centre. Mais ce serait faire le sacrifice d'un ouvreur de grand talent, à moins qu'un autre prodige prenne cette place, un certain Ryohei Yamanaka, ceci est une autre histoire...
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